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Nelson Mandela
C’est à 25 ans que Nelson Mandela a rejoint les rangs du Congrès national africain (ANC), un parti qui défendait les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche. Son zèle et sa détermination dans la lutte le feront condamner à la réclusion à perpétuité en 1964 pour sédition et échappe de peu à la peine de mort. En prison, Mandela aura fait en tout et pour tout 27 ans. Il a effectué des travaux forcés à longueur de journée, dans une carrière de chaux, où il casse des cailloux. Exposé au soleil et à la poussière pendant des années, Mandela y voit sa santé se détériorer. En prison où les lois de la ségrégation sont appliquées, Mandela continue la résistance et cherche à pénétrer l’âme de ses ennemis afrikaners, étudiant leur histoire et leur langue, dans le but d’établir un dialogue avec eux.

Patrice Lumumba

Thomas Sankara

Kwame N’krumah, le promoteur des Etats-Unis d’Afrique
Ce grand homme africain est un indépendantiste et panafricaniste ghanéen. Kwamé N’Krumah qui a mené une haute lutte avec le colonisateur anglais pour mener son pays à l’Indépendance. M. N’Krumah a dirigé le Ghana indépendant en tant que Premier ministre de 1957 à 1960, puis en tant que président de 1960 à 1966 avant sa destitution par un coup d’Etat.
L’ancien président ghanéen est l’un des pionniers du panafricanisme. Déjà en 1945, il participe à l’organisation du Congrès panafricain. Dans sa gestion du Ghana en tant que Premier ministre il avait adopté une politique d’« Africanisation de l’administration, de panafricanisme et d’anticommunisme », il décide de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédents de l’Office de commercialisation du cacao. Le jour même de l’indépendance, le 6 mars 1957, il décide d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l’actuel, en hommage à l’Empire du Ghana.

Gamal Abdel Nasser

Robert Mugabe

Léopold Sédar Senghor
Les techniques d’éducation

1. Les contes
Ils sont enseignés aux enfants le soir, autour du feu et cela parce que la journée est réservée aux travaux divers. Leur contenu, très riche et très varié, touche à la fois à plusieurs disciplines : la langue, le langage, le chant, la zoologie, la psychologie, la morale, etc. Les contes jouent ainsi un rôle à la fois formateur (donnent à l’enfant un certain nombre de connaissances sur son environnement physique et social) et moralisateur (montrent souvent à l’enfant comment le mal est puni et le bien récompensé).
2. Les légendes
Elles ont aussi un contenu très riche et très varié. A travers elles l’enfant acquiert les connaissances diverses telles que transmises par les contes, mais en plus il apprend l’histoire de la famille, du clan, de l’ethnie, la localisation spatiale de celle-ci, les itinéraires suivis lors des migrations, les coure ; d’eau ou fleuves traversés, l’origine du monde, etc. (L’enfant apprend ainsi à la fois la généalogie, l’histoire, la géographie, la cosmogonie, etc.).
3. Les devinettes
Elles sont à la fois un jeu et un exercice d’esprit. Elles supposent une connaissance très large du milieu : noms des personnages illustres, les parties du corps humain et leurs caractéristiques, les caractéristiques des animaux et des plantes, les phénomènes naturels, etc. Elles font appel à la mémoire, à l’imagination, à l’esprit d’observation et reposent sur les principes éducatifs suivants :
I) le pédocentrisme : l’enfant est considéré comme agent principal de l’enseignement car c’est lui seul qui doit chercher à trouver la bonne réponse ;
II) l’émulation : les enfants sont amenés à se surpasser pour trouver la bonne réponse ;
III) la démocratisation : tous les enfants du clan ou du village sont acceptés à ce jeu sans discrimination.
Les devinettes, tout comme les contes et les légendes, touchent à la fois aux différentes disciplines telles que l’histoire, la géographie, l’anatomie, la zoologie, la botanique, etc.
4. Les proverbes
Ils sont porteurs de valeurs, de comportements et d’attitudes souhaitables à transmettre aux enfants. Ils sont utilisés le plus souvent lorsqu’il s’agit de conseiller un enfant. Leur contenu touche aux domaines très variés de la vie sociale du groupe : amitié, apparences, honnêteté, politesse, solidarité, entraide, mariage, travail, etc.
Les proverbes jouent essentiellement un double rôle dans la vie coutumière : un rôle didactique et un rôle juridique ;
I) rôle didactique parce qu’ils forment l’homme en lui donnant une ligne de conduite telle que souhaitée par la société, une ligne de conduite dictée par la prudence, la méfiance, la modestie,
II) rôle juridique parce que souvent les vieux s’en servent pour trancher les palabres, etc.
5. Les jeux
Ils sont non seulement des exercices destinés à la formation et à l’endurance physiques de l’enfant, mais aussi des moyens efficaces de favoriser les apprentissages fondamentaux, de développer l’intelligence, les perceptions, la tendance à l’expérimentation, le pouvoir d’invention, etc. C’est en jouant que l’enfant arrive à s’assimiler certaines réalités intellectuelles qui auraient dû demeurer extérieures à l’intelligence enfantine. Les jeux de hasard, de comptage ou de combinaison mathématique développent le raisonnement et l’imagination des enfants ; c’est par des jeux d’imitation que les enfants sont initiés à la pratique des activités productives du groupe et, enfin, l’observance des règles du jeu constitue pour l’enfant une véritable éducation morale et sociale qui forme son caractère.
6. La peur
Elle est le moyen que l’éducation traditionnelle utilise pour faire respecter les règles, les lois et les préséances vitales qui ordonnent toute la vie sociale. L’individu a peur des conséquences naturelles ou surnaturelles qui pourraient lui arriver s’il transgresse les lois, les interdits, les tabous, etc. Les sanctions corporelles sont généralement légères, on se contente plutôt d’une volée de reproches et, pour obtenir la discipline chez l’enfant récalcitrant, on recourt à la peur en évoquant des personnages mystérieux et redoutables, des croque-mitaines, etc.
7. Les rites d’initiation
Ils marquent le passage de l’adolescence à l’état adulte et ont comme tâche principale de combler les lacunes de l’éducation reçue antérieurement, de rendre l’adolescent capable de porter le poids, de supporter les difficultés et de pénétrer les secrets de la vie nouvelle.
Les dures épreuves inhérentes à ces pratiques rituelles ont pour but de développer l’endurance physique du sujet, de combattre en lui toute forme de violence et de lui imposer la soumission totale afin de préserver et de garantir l’unité et la survie du groupe. Les jeunes étaient ainsi initiés à la vie conjugale, au respect de la hiérarchie, à la solidarité et à l’entraide, à la morale et à la discipline individuelle, au langage codé et à la discrétion (secrets de l’ethnie), etc.