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Le continent africain a connu plusieurs périodes dans l’histoire. De la période précoloniale à la période de l’indépendance jusqu’à l’ère démocratique des années 1990, ils ont été plusieurs personnalités à marquer l’histoire de l’Afrique de par leurs actions, détermination et engagement en faveur de leur pays et du panafricanisme. Ces personnalités ont été de tous les combats pour la libération de l’Afrique des mains des colons. Mais parmi elles, certains ont marqué de manière négative ou plutôt ambigüe l’Afrique et les africains soit à cause de leur collaboration avec les occidentaux, soit à cause de leur gestion dictatoriale de pays qu’ils ont plongé dans les dérives.


 
Nelson Mandela

C’est à 25 ans que Nelson Mandela a rejoint les rangs du Congrès national africain (ANC), un parti qui défendait les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche. Son zèle et sa détermination dans la lutte le feront condamner à la réclusion à perpétuité en 1964 pour sédition et échappe de peu à la peine de mort. En prison, Mandela aura fait en tout et pour tout 27 ans. Il a effectué des travaux forcés à longueur de journée, dans une carrière de chaux, où il casse des cailloux. Exposé au soleil et à la poussière pendant des années, Mandela y voit sa santé se détériorer. En prison où les lois de la ségrégation sont appliquées, Mandela continue la résistance et cherche à pénétrer l’âme de ses ennemis afrikaners, étudiant leur histoire et leur langue, dans le but d’établir un dialogue avec eux. 




Patrice Lumumba

L’ancien Premier Ministre congolais a marqué l’histoire de l’Afrique de par son engagement en faveur du peuple congolais qu’il voulait délivrer complètement de la domination des blancs. De plus, son engagement en faveur du panafricanisme n’est pas à négliger. En 1958, Partice Lumumba participe à la conférence panafricaine d’Accra au Ghana, où il a rencontré Nkrumah. Cette rencontre donne du tonus aux idées panafricanistes du congolais qui fraternise avec des pionniers du panafricanisme  comme Nasser, Nkrumah et Sékou Touré qui voulaient la liberté totale de l’Afrique.
 



Thomas Sankara


Cheikh Anta Diop est un historien, anthropologue et homme politique sénégalais. Il a mis l’accent sur l’apport de l’Afrique et en particulier de l’Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiales. Si une grande partie de ses thèses, en particulier au sujet de l’Égypte antique, sont considérées comme dépourvues de fondements solides, Cheikh Anta Diop a toutefois eu un indéniable rôle de visionnaire en ce qui concerne la place de l’Afrique dans l’histoire. Auteur de « Nations nègres et culture » considéré comme un texte majeur dans la renaissance du monde noir. A travers ses ouvrages, il réinvente, au coeur des luttes de l’après Seconde Guerre mondiale, l’antiquité négro-pharaonique à la suite du jamaïcain Edward Wilmot Blyden et de Marcus Garvey. Il est considéré comme le restaurateur de la conscience noir dans l’histoire mondiale.  Dans un contexte de marginalisation accélérée du continent, ses travaux, qui marquèrent le retour de la conscience historique de l’Afrique, appellent à la permanence du combat contre les racismes sous toutes leurs formes



Kwame N’krumah, le promoteur des Etats-Unis d’Afrique

Ce grand homme africain est un indépendantiste et panafricaniste ghanéen. Kwamé N’Krumah qui a mené une haute lutte avec le colonisateur anglais pour mener son pays à l’Indépendance. M. N’Krumah a dirigé le Ghana indépendant en tant que Premier ministre de 1957 à 1960, puis en tant que président de 1960 à 1966 avant sa destitution par un coup d’Etat.

L’ancien président ghanéen est l’un des pionniers du panafricanisme. Déjà en 1945, il participe à l’organisation du Congrès panafricain. Dans sa gestion du Ghana en tant que Premier ministre il avait adopté une politique d’« Africanisation de l’administration, de panafricanisme et d’anticommunisme », il décide de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédents de l’Office de commercialisation du cacao. Le jour même de l’indépendance, le 6 mars 1957, il décide d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l’actuel, en hommage à l’Empire du Ghana.


Aux premières heures de son pouvoir Joseph-Désiré Mobutu a marqué l’histoire de l’Afrique en faisant de Lumumba le héros national, le premier martyr de l’indépendance économique et de nationaliser en son nom toutes les  puissantes entreprises minières belges en 1966. Egalement en 1971, « l’année des 3 Z », il renomme à la fois le pays, le fleuve et la monnaie sous le nom de Zaïre. Un de ses souhaits est que le pays retrouve sa culture profonde, c’est alors la Zaïrianisation, c’est-à-dire la décolonisation culturelle. Il a montré son côté nationaliste avec cette politique de retour à l’authenticité.



Gamal Abdel Nasser

Grand Nationaliste et Panafricaniste qui s’est toujours battu pour le mouvement des non alignés durant la guerre froide. C’est grâce à lui que l’Egypte pouvait prétendre à un semblant d’une totale indépendance. La neutralité de l’Égypte durant la Guerre froide causa des tensions avec les puissances occidentales qui refusèrent de financer la construction du barrage d’Assouan. Nasser répliqua en nationalisant la compagnie du canal de Suez en 1956. Il s’est illustré sur le continent africain avec sa participation au sommet de panafricanisme organisé par Kwame Nkrumah à Accra. Dans sa logique du panafricanisme, il va prendre la famille de Patrice Lumumba, le héros congolais et élever ses enfants.



Robert Mugabe

Le Président Robert Mugabe est un héros de l’indépendance de son pays le Zimbabwe. Avant lui, le Zimbabwé (à l’époque la Rhodésie, ndlr) vivait sous l’apartheid de Ian Smith. Après des années d’exil au Ghana, Robert Mugabe, il est inspiré par le panafricanisme du président Nkwame Nkrumah. Pour l’obtention de l’indépendance du Zimbabwe. Il a bouté les britanniques dehors par les armes. Robert Mugabe a chassé le dictateur de son pays car les accords de Lancaster qu’il avait négocié prévoyaient une réforme agraire et  Mugabe estimait que les Anglais devaient  financer cette réforme et les Anglais ne voyaient pas les choses ainsi. C’est par grâce aux personnalités comme Mugabe que la région de l’Afrique australe a connu le vent de la décolonisation. Même si depuis quelques années, son pouvoir commet des dérives autocratiques avec plusieurs cas de violations des droits de l’homme.  

 

Léopold Sédar Senghor

Il est un grand poète, écrivain, homme politique sénégalais et premier président de la République du Sénégal. Il approfondit le concept de négritude, notion introduite par Aimé Césaire et créa le Mouvement de la Négritude. Senghor est un fervent défenseur du fédéralisme pour les États africains nouvellement indépendants. Premier président de la République du Sénégal, il est l’auteur de l’hymne national sénégalais, le Lion rouge. Il a géré le Sénégal avec sa notion de démocratie acquise en France de par les postes ministériels occupés avant son retour au Sénégal. Il  a défendu un socialisme africain qui doit voir le jour après avoir réussi la décolonisation sans violence et de parvenir à une « décolonisation culturelle et économique » en contestant le système impérialiste qui pèse sur les pays producteurs. Il est le symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies pour ses partisans ou du néo-colonialisme français en Afrique pour ses détracteurs. 


L’EDUCATION TRADITIONNELLE EN AFRIQUE ET SES VALEURS FONDAMENTALES

Les techniques d’éducation






1. Les contes

Ils sont enseignés aux enfants le soir, autour du feu et cela parce que la journée est réservée aux travaux divers. Leur contenu, très riche et très varié, touche à la fois à plusieurs disciplines : la langue, le langage, le chant, la zoologie, la psychologie, la morale, etc. Les contes jouent ainsi un rôle à la fois formateur (donnent à l’enfant un certain nombre de connaissances sur son environnement physique et social) et moralisateur (montrent souvent à l’enfant comment le mal est puni et le bien récompensé).

2. Les légendes

Elles ont aussi un contenu très riche et très varié. A travers elles l’enfant acquiert les connaissances diverses telles que transmises par les contes, mais en plus il apprend l’histoire de la famille, du clan, de l’ethnie, la localisation spatiale de celle-ci, les itinéraires suivis lors des migrations, les coure ; d’eau ou fleuves traversés, l’origine du monde, etc. (L’enfant apprend ainsi à la fois la généalogie, l’histoire, la géographie, la cosmogonie, etc.).

3. Les devinettes

Elles sont à la fois un jeu et un exercice d’esprit. Elles supposent une connaissance très large du milieu : noms des personnages illustres, les parties du corps humain et leurs caractéristiques, les caractéristiques des animaux et des plantes, les phénomènes naturels, etc. Elles font appel à la mémoire, à l’imagination, à l’esprit d’observation et reposent sur les principes éducatifs suivants : 
I) le pédocentrisme : l’enfant est considéré comme agent principal de l’enseignement car c’est lui seul qui doit chercher à trouver la bonne réponse ; 
II) l’émulation : les enfants sont amenés à se surpasser pour trouver la bonne réponse ; 
III) la démocratisation : tous les enfants du clan ou du village sont acceptés à ce jeu sans discrimination. 
Les devinettes, tout comme les contes et les légendes, touchent à la fois aux différentes disciplines telles que l’histoire, la géographie, l’anatomie, la zoologie, la botanique, etc.

4. Les proverbes

Ils sont porteurs de valeurs, de comportements et d’attitudes souhaitables à transmettre aux enfants. Ils sont utilisés le plus souvent lorsqu’il s’agit de conseiller un enfant. Leur contenu touche aux domaines très variés de la vie sociale du groupe : amitié, apparences, honnêteté, politesse, solidarité, entraide, mariage, travail, etc. 
Les proverbes jouent essentiellement un double rôle dans la vie coutumière : un rôle didactique et un rôle juridique ; 
I) rôle didactique parce qu’ils forment l’homme en lui donnant une ligne de conduite telle que souhaitée par la société, une ligne de conduite dictée par la prudence, la méfiance, la modestie, 
II) rôle juridique parce que souvent les vieux s’en servent pour trancher les palabres, etc.

5. Les jeux

Ils sont non seulement des exercices destinés à la formation et à l’endurance physiques de l’enfant, mais aussi des moyens efficaces de favoriser les apprentissages fondamentaux, de développer l’intelligence, les perceptions, la tendance à l’expérimentation, le pouvoir d’invention, etc. C’est en jouant que l’enfant arrive à s’assimiler certaines réalités intellectuelles qui auraient dû demeurer extérieures à l’intelligence enfantine. Les jeux de hasard, de comptage ou de combinaison mathématique développent le raisonnement et l’imagination des enfants ; c’est par des jeux d’imitation que les enfants sont initiés à la pratique des activités productives du groupe et, enfin, l’observance des règles du jeu constitue pour l’enfant une véritable éducation morale et sociale qui forme son caractère.

6. La peur

Elle est le moyen que l’éducation traditionnelle utilise pour faire respecter les règles, les lois et les préséances vitales qui ordonnent toute la vie sociale. L’individu a peur des conséquences naturelles ou surnaturelles qui pourraient lui arriver s’il transgresse les lois, les interdits, les tabous, etc. Les sanctions corporelles sont généralement légères, on se contente plutôt d’une volée de reproches et, pour obtenir la discipline chez l’enfant récalcitrant, on recourt à la peur en évoquant des personnages mystérieux et redoutables, des croque-mitaines, etc.

7. Les rites d’initiation

Ils marquent le passage de l’adolescence à l’état adulte et ont comme tâche principale de combler les lacunes de l’éducation reçue antérieurement, de rendre l’adolescent capable de porter le poids, de supporter les difficultés et de pénétrer les secrets de la vie nouvelle.
Les dures épreuves inhérentes à ces pratiques rituelles ont pour but de développer l’endurance physique du sujet, de combattre en lui toute forme de violence et de lui imposer la soumission totale afin de préserver et de garantir l’unité et la survie du groupe. Les jeunes étaient ainsi initiés à la vie conjugale, au respect de la hiérarchie, à la solidarité et à l’entraide, à la morale et à la discipline individuelle, au langage codé et à la discrétion (secrets de l’ethnie), etc.




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